Salons de jardin au bout du monde

A quoi ressemblent les salons de jardin à l'autre bout du monde ? Vous voulez le savoir, alors embarquez avec moi pour un voyage à 13 000 kms de la France en Argentine... Peu de jardin à Buenos Aires  ;  c'est à El tigre à 30 kms de BA que je suis tombée sur un lieu magique... un incroyable labyrinthe de voies d'eaux et de canaux qui serpentent au coeur d'une multitude d'iles et d'ilots ; les propriétaires accèdent chez eux en bateau-bus ou en barque à moteur. Les maisons avec leurs jardins sont enfouies dans une végétation luxuriante. Voici quelques images dérobées...




A El tigre, les maisons donnent directement sur les bras d'eau et toujours le salon de jardin au loin...
Chaque maison a son ponton, la chaise de jardin rouge au bout du ponton est une vrai merveille ! Elle est certainement très pratique pour attendre le facteur ou le retour d'école des enfants que le bateau bus dépose !
Et voilà un dernier salon de jardin vraiment au bout du monde ! Nous avons quitté Buenos Aires, repris l'avion pour la PATAGONIE australe, celle de toutes les aventures, des grands espaces...
Connaissez vous la patagonie ? C'est bien ici, au bout du monde (tout près d'Ushuaïa), que sont rassemblés les paysages les plus spectaculaires. C'est certainement un des plus beaux endroits au monde !
Des terres arides avec des nuances de couleur improbables, un lac de 1500 km2 couleur bleu turquoise (le lago argentino), une pollution zéro et tout ça sur fond de cordillère des andes !!!
Un sentiment fort de liberté, de nature retrouvée, vous pouvez rouler des kilomètres sans rencontrer âme qui vive à part quelques moutons, chevaux, lama...
Une rencontre imprévue parmi beaucoup d'autres...
Le lièvre de Patagonie...
Et bien sûr on ne peut quitter la patagonie australe sans voir le glacier Périto Moréno, classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco. C'est le clou du voyage... C'est le plus spectaculaire des glaciers andins (15 kms de long, 5 kms de large) sa superficie est l'équivalent de la ville de Buenos Aires...  Il grince, craque, gronde, résonne : le moindre morceau de glace s'effondre avec fracas, le bruit résonne à l'infini...
Et si on quittait tout pour ces grands espaces ? ces estancias, le goût retrouvé de la liberté, quel bonheur de rouler des kms sans croiser personne... J'avais oublié que la nature était si belle... et que la viande était si bonne...